lundi 8 décembre 2008

lundi 17 novembre 2008

ETINCELLES DE MACHIAH

Un rire profond
Les Psaumes (126 :2) annoncent que, lorsque le Machia’h sera venu, «notre bouche se remplira de rire». Certes, ce nouveau temps sera celui d’une joie sans limite, cependant que signifie précisément le rire dans un tel contexte? En hébreu, la valeur numérique du mot «rire» est 414. C’est également celle de l’expression «Or Eïn Sof» qui signifie «lumière infinie» de D.ieu. Cette correspondance nous indique justement le sens profond de ce rire : la révélation de D.ieu. Infinie, elle nous conduira au plus haut et au plus essentiel du «plaisir» divin. (d’après Likouteï Torah, Bamidbar p. 191) H.N.

mercredi 5 novembre 2008

parachat leh leha

Paracha : Le'h Le'ha (Genèse 12 :1 – 17 :27)
D.ieu s’adresse à Avram : « Va pour toi hors de ta terre et de ton pays natal et de la maison de ton père vers la terre que Je te montrerai ». Là, dit-Il, « Je ferai de toi une grande nation » et « elles seront bénies par toi toutes les familles de la terre ».Avram et son épouse, Saraï, accompagnés de leur neveu Loth, voyagent vers la terre de Canaan. Avram y construit un autel pour D.ieu.Une famine les contraint de se rendre en Egypte. Les princes du Pharaon voyant la beauté de Saraï la conduisent au palais. Avram est sauf parce que les époux se sont présentés comme frère et sœur. Mais D.ieu frappe Pharaon et sa maison: Pharaon renvoie alors Avram et son épouse, avec toutes leurs possessions.A leur retour en Canaan, Loth se sépare d’Avram et s’installe dans la cité corrompue de Sodome. Il est fait captif lorsque les puissantes armées de Kedarlaomer et ses alliés conquièrent les cinq cités de la vallée de Sodome. Avram arme alors une troupe et part à la poursuite de ces derniers qu’il défait, libérant Loth . Avram est alors béni par Malki-Tsedek, roi de Chalem (Jérusalem).D.ieu conclut une alliance avec Avram:l’exil et la persécution du peuple d’Israël sont annoncés, et , en même temps, la Terre Sainte lui est donnée en héritage éternel.Toujours sans enfants dix ans après leur arrivée en terre de Canaan, Saraï enjoint son mari, d’épouser Hagar sa servante. Celle-ci conçoit bientôt et « sa maîtresse devint méprisable à ses yeux ». Saraï la traite alors durement et Hagar s’enfuit.Un ange la convainc de retourner auprès de sa maîtresse et lui annonce que son fils sera le père d’une nation particulièrement nombreuse: Ismaël naît alors qu’Avram est âgé de 86 ans.Treize années plus tard, D.ieu change le nom d’Avram en Avraham (« père d’une multitude ») et celui de Saraï en Sarah (« princesse »). Il promet la naissance d’un fils qu’ils appelleront Isaac (« il rira ») et de qui descendra la grande nation avec laquelle sera maintenue l’alliance. D.ieu ordonne à Avraham de se circoncire, lui et ses descendants en signe de l’alliance.



Les élèves du Maguid de Mézéritch avaient organisé un Farbrenguen – une réunion ‘Hassidique – afin de revoir ensemble les enseignements du maître. Aussi, les paroles de Torah étaient entrecoupées par des Nigounim – des chants – et par des Lé’haïm.
Rabbi Chnéour-Zalman de Liadi – le plus jeune de la Sainte Confrérie – leva son verre et dit : « Lé’haïm ! Lé’haïm, mes amis ! Que D-ieu nous donne la réussite dans le domaine matériel et dans le domaine spirituel ! »
Ses camarades furent étonnés de la formule employée : « Comment peux-tu mettre le matériel avant le spirituel ?! »
« Ne soyez pas étonnés ! » répondit Rabbi Chnéour-Zalman. « Yaakov, notre Patriarche, n’a-t-il pas formulé ainsi sa requête à Hachem : ‘S’Il me protège dans la voie où je marche, s’Il me donne du pain à manger et des vêtements pour me couvrir ; si je retourne en paix à la maison paternelle, le Seigneur sera un D-ieu pour moi !’ N’évoque-t-il pas les besoins matériels avant les spirituels ?! »
Ses amis le reprirent aussitôt : « Oui, mais le matériel de notre Saint Patriarche Yaakov n’a pas la même valeur que le nôtre, il est bien plus élevé ! »
« Ne croyez-vous pas, » répliqua Rabbi Chnéour-Zalman, « que le spirituel de Yaakov était à l’échelle de son matériel – c’est à dire, bien supérieur – et malgré cela, Yaakov donna la priorité dans sa prière aux besoins matériels ! »

jeudi 30 octobre 2008


Trop Long
Rabbi Israël de Rouzin rentra un jour de Roch-Hachanna dans sa synagogue et il s’adressa à ses élèves en ces termes :
« Permettez-moi de vous raconter une petite histoire ! Une fois, un paysan se rendit pour la fête de Roch-Hachanna en ville. Cet homme – comme beaucoup de paysans à son époque – était analphabète ; il ne savait ni prier, ni étudier. A la Shul, il passait son temps à observer les fidèles en attendant que l’office se finisse. »
« Quel ne fut pas son étonnement lorsqu’il s’aperçut qu’au moment de la Amida, la synagogue se drapa de gravité et que pratiquement tous les fidèles se mirent à pleurer. »
« Pourquoi toute cette peine ? Pourquoi tant de pleurs ? » se demanda le paysan. « Je ne comprends pas, il n’y a pourtant pas eu de dispute ! ? Il y avait une bonne ambiance ! »
« Après réflexion, le paysan conclut que l’office se prolongeant, les fidèles doivent avoir faim. Et puisque le paysan avait lui aussi faim, il se joignit à l’assemblée et il se mit aussi à pleurer. »
« Après la Amida, les personnes cessèrent de pleurer. Le paysan mit alors en doute sa théorie, jusqu'au moment où une idée lumineuse jaillit de son esprit : Bien-sûr, ils ne pleurent plus, car ils se consolent du fait qu’ils ont laissé le Tcholent sur le feu avant de partir. Or, il est recommandé de laisser mijoter ce plat pendant de longues heures afin d’attendrir la viande. La longueur de la prière ne fera qu’améliorer le goût ! »
« On fit la lecture du Sefer Torah puis la communauté se concentra sur les préparatifs pour le Choffar. L’atmosphère se glaça encore une fois et tous se mirent à pleurer. Notre paysan ne comprenait plus rien, mais après une rude réflexion, il s’exclama : ‘C’est peut-être vrai qu’il est préférable que le plat mijote, mais l’assemblée n’en peux plus ! Elle n’a plus la force d’attendre !’ Le pauvre homme se remit alors à pleurer. »
Rabbi Israël conclut son récit et ajouta : « Mes amis, ce récit est en fait une parabole sur le Galouth – l’exil.
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